1.
Les cannes coupées par bloc de 7 rangs, sont andainées sur les deux sillons médians et leurs interrangs. Après leur chargement pour l‘usine, cette zone se retrouve sans paille. Au bilan, pour un hectare récolté, environ 7 000 m² sont paillés, tandis que les 3 000 m² correspondant aux anciens andains de canne restent quasiment nus (voir schéma). Au final, pour un rendement en canne usinable de 100 t/ha, avec une paille à 13 % de matière sèche, 18 tonnes de paille se trouvent réparties sur 7 000 m². Cette quantité de paille est alors suffisante pour empêcher la levée des adventices.
2.
Après l’enlèvement des cannes, le traitement herbicide de prélevée se concentre sur ces 3 000 m², tandis que les zones paillées ne reçoivent aucun traitement. L’application d’herbicide, réalisée dans la semaine de la récolte, ne concerne alors que 30 % de la surface pour une coupe sur 7 rangs contigus ou, 40 % de la surface pour une coupe sur 5 rangs. N’ayant pas été fanée, la paille est suffisamment abondante pour maîtriser l’enherbement là où elle est présente.
3.
L’absence de fanage représente un gain de temps qui laisse du temps au planteur pour la mise en œuvre de son traitement herbicide. Le temps de pulvérisation manuelle a été estimé en moyenne à 5 mn pour chaque remorque chargée.
4.
Les bandes non paillées constituent des voies de circulation plus aisées pour accéder à tous les points de la parcelle et procéder aux autres interventions techniques.