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Gestion de la paille : bilan CanécoH

Gestion de la paille : bilan CanécoH

Plus la quantité de paille au sol est ­importante, moins l’exploitant a besoin d’in­ter­venir avec des herbicides. Les essais de CanécoH l’ont prouvé en montrant comment l’impact sur la maîtrise des mauvaises herbes varie selon la quantité de paille laissée au sol. Si la diminution moyenne du taux de recouvrement des mauvaises herbes grâce au paillis a été de 33 % sur un cycle (par rapport à la parcelle témoin), les essais ont confirmé que 10 à 12 tonnes de matière sèche (MS) de paille à ­l’hectare est un minimum pour espérer un tel résultat.

Dans l’un des essais avec récolte à la petite coupeuse de cannes longues, les 5,8 t/ha de MS de paille à l’hectare n’ont eu aucun effet réduit sur le développement des mauvaises herbes. En revanche, en coupe manuelle, avec 14 t/ha de MS de paille restées au sol, le taux de recou­vrement par les mauvaises herbes a diminué de 75 % durant les premiers mois.

En coupe manuelle, avec un paillis ­suffisant, l’usage d’herbicides se limite soit au traitement des rangs de canne (non paillés) soit, si le paillis n’est pas homogène, à l’élimination des tâches de mauvaises herbes ayant réussi à le traverser. Dans l’objectif de réduire la consommation d’herbicides, un désherbage manuel ou mécanique dans l’inter- rang peut compléter la stratégie de lutte. Cette approche demande à être progressivement testée par les planteurs qui ne la pratiquent pas encore.

La pratique de l’épaillage manuel des cannes en cours de croissance peut faire diminuer l’indice de fréquence de ­traitement (IFT) de 29 % voire de 49 % si le planteur pratique deux épaillages durant le même cycle.

En outre, cette pratique donne l’occasion d’arracher manuellement les lianes et les grandes graminées type fataque duvet. Les cannes livrées à la récolte étant plus propres, la richesse en sucre augmente.

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