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Du grand Sud au Gol, des résultats contrastés

Les centres de Grands-Bois et Langevin ont retrouvé des niveaux de tonnage habituels, contrairement à ceux du Gol et de Casernes. Mais la richesse a été très basse dans tout le Sud.

Du grand Sud au Gol, des résultats contrastés

Le grand Sud, de Grands-Bois au Baril en passant par Langevin, a enregistré en 2019 des résultats satisfaisants en tonnage, légèrement supérieurs aux moyennes décennales et faisant oublier la chute de production historique de l’année précédente. La région Sud-Est, tout comme celle de Ravine-Glissante à Sainte-Rose, a bénéficié de pluies régulières, même en février-mars quand le reste de l’île souffrait de précipitations déficitaires.

La campagne a toutefois été perturbée par des épisodes pluvieux inhabituels au début de la coupe, puis au mois de septembre.
En revanche, le manque de pluie a affecté les zones non irriguées, de Saint-Pierre à Saint- Louis, limitant la remontée des tonnages au Gol et aux Casernes. Seuls les Hauts du Sud ont bénéficié de précipitations satisfaisantes pendant l’intercampagne.

 

 

Manque de main-d’œuvre

 

« Le manque de main-d’œuvre continue de s’aggraver et concerne toutes les opérations techniques, ajoute Jean-Yves Gonthier, responsable agricole de la sucrerie du Gol. Cela pose de grosses difficultés aux planteurs au moment de la coupe. Même si les exploi- tations continuent à s’équiper, le Sud compte moins de coupeuses péï que dans l’Est et l’usine du Gol a peiné à atteindre son objectif de roulaison de 47 000 tonnes de canne par semaine ».

En terme de richesse, le Sud a enregistré en 2019 les valeurs les plus basses de ces dix dernières années. Comme dans les autres zones de production de l’île, des températures minimales bien supérieures aux normales en hiver ont perturbé la maturation des cannes avant la récolte.

 

Les résultats par centres de livraison (arrondis au millier)

 

 

 

Une solution pour le plateau du Gol

 

La tendance à la baisse de la production observée sur le plateau du Gol provient notamment des inondations liées aux fortes pluies. Ce fut le cas, une nouvelle fois, fin 2018 et début 2019. Dans les champs inondés, l’eau a étouffé la canne, des parcelles qui venaient d’être plantées ont dû être replantées et n’ont pu être récoltées avant la fermeture de la sucrerie.

En cause : les difficultés d’écoulement des eaux pluviales venues des Hauts, qui ont du mal à atteindre l’étang du Gol depuis la construction de la quatre-voies en digue. En concertation avec l’association des planteurs du plateau du Gol, Tereos va prochainement lancer une étude pour identifier les solutions techniques possibles pour résoudre ce problème.

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