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Conseil gagnant chez Rose-May Sadeyen Les nouveaux

Irrigante de l’antenne 1 de l’ILO, Mme Sadeyen est engagée dans un accompagnement technique en désherbage et irrigation depuis deux ans. Résultat : un gain en tonnage de plus de 30 % !

Conseil gagnant chez Rose-May Sadeyen Les nouveaux

Dans le cadre de deux essais, Rose-May Sadeyen a laissé le pilotage de son désherbage et de son irrigation à « Mathieu et Nicolas », un binôme de techniciens en développement agricole de la Chambre d’agriculture et de Tereos Sucre Océan Indien (TSOI). Ce qui la motivait, et la motive toujours, dans cet accompagnement technique ? Améliorer ses connaissances et avoir des réponses aux questions qu’elle se pose. « On n’apprend jamais seul. Même adulte, on a toujours à apprendre ». 

C’est peu dire que Rose-May Sadeyen est satisfaite du travail accompli en commun. Elle a changé sa manière de désherber et d’irriguer. Car pour elle, les deux problèmes n’en font qu’un : « L’irrigation fait aussi pousser les mauvaises herbes ». Un point de vue partagé par Joseph Dijoux, qui l’assiste dans les travaux agricoles sur l’exploitation d’environ six hectares située à Villèle. 

 

Irrigation programmée 

Rose-May Sadeyen s’appuie sur sa couverture de paille pour limiter l’enherbement. Elle le fait toujours, mais a changé ses habitudes : elle applique désormais la préconisation de désherbage en prélevée : les bons produits à la bonne dose et au bon moment. « Trop de produit, ce n’est pas bon pour la terre » dit-elle. 

Pour l’irrigation (en aspersion), le changement vient principalement de l’installation d’un programmateur. Autrefois empirique, son irrigation est désormais automatisée et raisonnée par rapport aux besoins en eau de ses cannes. Pour une meilleure efficacité, elle irrigue la nuit. La couverture de paille maintient l’humidité dans la journée. Laetitia Velechy (TSOI) et Jeanne Marinier (Chambre d’agriculture) assurent aujourd’hui un suivi avec l’équipe du Pôle Canne de Tamarins. 

Mme Sadeyen a appris à se servir du programmateur et elle tient un cahier parcellaire où elle note ses pratiques de désherbage et d’irrigation, ce qu’elle ne faisait pas auparavant. Mais ce qui la conforte le plus dans sa confiance aux techniciens, ce sont les résultats qu’elle a obtenus : grâce à ses nouvelles pratiques de désherbage et d’irrigation, son tonnage est passé de 215 tonnes à plus de 300 tonnes ! 

 

Les nouveaux programmateurs.

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