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Bertrand et Maxime Caruel mettent en œuvre la fertilisation de précision

La connaissance fine des rendements, à l’intérieur même des parcelles, va permettre d’ajuster la fertilisation aux besoins des sols.

Bertrand et Maxime Caruel mettent en œuvre la fertilisation de précision

Bertrand et Maxime Caruel veulent aller plus loin que les préconisations de fertilisation déterminées à partir des analyses de sol. Ils souhaitent ajuster les apports d’engrais par rapport aux variations de rendements relevées à l’intérieur de chacune des parcelles de leur exploitation située à Sainte-Suzanne. Dans ce but, une cartographie détaillée des rendements des parcelles va être réalisée à partir de deux sources. D’une part, ils vont exploiter les données de l’analyse foliaire par satellite (télédétection) des cultures. D’autre part, ils mettent en service cette année une nouvelle coupeuse canne tronçonnées mesurant le tonnage coupé à intervalles réguliers. A l’intérieur d’une parcelle, cette machine permettra de connaître au plus près les variations éventuelles de rendement.

 

Auparavant, se fondant surtout sur ses résultats, Bertrand Caruel épandait à peu près la même dose chaque année sur tous ses champs. « Autour d’une tonne d’engrais à l’hectare pour viser les 100 tonnes à l’hectare ». Cette année, la prise en compte des rendements par parcelle a déjà permis une première modulation de la fertilisation. «La moyenne du dosage est restée à peu près similaire, mais en fonction des parcelles nous avons parfois diminué les quantités à 800kg à l’hectare ou augmenté à 1,2 tonne » témoigne Maxime Caruel. Le but étant d’apporter ce que la canne est capable de prendre pour révéler son potentiel. La prochaine étape sera celle de la modulation de la fertilisation à l’intérieur du champ. « La quantité d’engrais épandue variera avec les besoins de correction que révélera la cartographie détaillée des rendements » résume Maxime Caruel.

 

A priori, pas de changement en revanche en termes de produit et de pratique. Les deux exploitants utilisent un engrais à libération lente avec azote à effet retard. «La pluie est un facteur imprévisible. C’est pourquoi nous utilisons un engrais enrobé, plus coûteux mais qui nous sécurise ». Quant au fractionnement, il se pratique depuis longtemps sur l’exploitation, avec un premier apport quatre semaines après la coupe et le second apport huit semaines après la coupe. «Même avant de savoir si c’était mieux ou pas, je fractionnais par sécurité en cas d’absence de pluie et parce que les besoins la canne n’a pas tous ses besoins un mois après la coupe» rappelle Bertrand Caruel. Les deux planteurs mettent ainsi un maximum d’atouts dans leur jeu pour optimiser l’impact de la fertilisation.

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