• Plantée sur l’île par les premiers habitants, la canne à sucre sera utilisée dans un premier temps pour la fabrication de l’arak et du tafia.
• 1804 – La France perd Saint-Domingue, sa principale colonie sucrière.
• 1815 – Retour de l’île Bourbon dans le giron français et début de l’industrie sucrière.
• 1815 à 1832 – Développement de la culture de la canne à sucre. En 15 ans, le nombre d’usines passe d’une dizaine à près de 200.
• 1817 – Création des sucreries de Bois-Rouge et du Gol.
• 1832 à 1862 – Montée en puissance de l’industrie sucrière et ingéniosité technique.
• A partir de 1863 – Crise profonde liée au libéralisme économique, à la concurrence du sucre de betterave, au foreur de tige, à la ruine de nombreux propriétaires.
• Entre 1860 et 1885 – Diminution du nombre de sucreries de 130 à une cinquantaine. Les deux sucreries du Gol et de Bois-Rouge résistent remarquablement à cette crise.
• 1945 à 1970 – Nouvelle période de prospérité, rénovation et modernisation des usines, augmentation de la capacité de broyage.
• 1970 à 2000 – La concentration industrielle se poursuit. Fermetures des usines de Stella (1978), Quartier-Français (1981), La Mare (1982), Savanna (1986), Grands-Bois (1991), Beauforts (1995).
• 2001 – La Sucrerie de Bois-Rouge rejoint le groupe coopératif français Union SDA (devenu Tereos).
• 2010 – La Sucrerie du Gol entre également dans les actifs du groupe sucrier Tereos.