1 : LES AMELIORATIONS FONCIERES
• Faire le point sur l’état de sa parcelle avant toute plantation et envisager les aménagements nécessaires pour la mécanisation.
• Anticiper les améliorations foncières, en préparant le dossier d’aide, pour pouvoir lancer les travaux et planter au moment voulu. Quatre mois sont nécessaires entre le projet de travaux et la convention de financement.
2 : L’ANALYSE DE SOL
• Réaliser son analyse au moins deux mois avant une plantation, et si possible au début de la dernière repousse, pour avoir les résultats suffisamment tôt. (Dans ce cas, l’échantillonnage de sol doit être réalisé avant tout apport d’engrais). Vous pourrez ainsi effectuer à temps une correction du pH de votre sol, un amendement organique et un redressement de fertilisation, si ces opérations s’avèrent nécessaires.
3 : LE CHOIX DES VARIETES
• Planter les variétés adaptées à son secteur géographique (préconisations d’eRcane dans le cahier technique de Caro Canne 39).
• Diversifier son choix entre cannes de début, de milieu et de fin de campagne facilite ensuite la répartition de ses livraisons dans le temps avec des cannes à l’optimum de leur maturation.
4 : L’APPROVISIONNEMENT EN BOUTURES
• Choisir des boutures de qualité : cannes de 8 à 10 mois.
• S’assurer d’en disposer en quantité suffisante au bon moment.
• Ne pas hésiter à constituer sa propre pépinière ou à pratiquer des échanges entre planteurs.
5 : L’ACHAT DES INTRANTS
• Prévoir ses achats d’engrais, herbicides, chaux… en avisant son fournisseur avant la fin de la coupe.
• Il sera alors possible d’améliorer son sol, d’épandre ses engrais et d’appliquer ses herbicides au meilleur moment.
6 : LE CHOIX DES INTRANTS
• Choisir les bonnes formulations d’engrais et les herbicides adaptés aux mauvaises herbes présentes sur l’exploitation.
• Echanger avec son technicien sur la nouvelle plaquette de traitements herbicides jointe à ce Caro Canne.
• Recourir aux conseils d’un technicien pour valider ses choix, en qualité et en quantité. Préférer les produits mentionnés dans Caro Canne aux génériques, à moins d’avoir au préalable tester ces derniers sur son exploitation.
• Etudier les solutions alternatives aux produits chimiques : épaillage, maintien du paillis, fanage de la paille sur les zones de chargement après une coupe manuelle ou en canne longue…
7 : LES TRAVAUX D’INTER-CAMPAGNE
• Dès la fin de la saison des pluies, entretenir ses chemins, curer ses fossés, réparer ses voies d’écoulement d’eau pour éviter ravinage et érosion, aménager des ponceaux en sortie de champ… Des chemins en bon état limitent les risques de casse matérielle et nécessitent des tracteurs moins puissants. Les économies réalisées couvriront largement le coût de la main d’œuvre de ces travaux.
8 : LA REVISION DU MATERIEL
• Profiter de l’inter-campagne pour réviser son matériel : tracteur, remorques… Ces révisions limiteront les pannes et les casses qui surviennent pendant la campagne et font perdre du temps et de l’argent.
9 : LA BONNE CONNAISSANCE DE SON EXPLOITATION
• S’assurer de bien connaître chaque parcelle de son exploitation. • Enregistrer par écrit leurs rendements, les consommations d’eau, les apports d’engrais, de produits phytosanitaires… (vous pouvez utiliser le mode de carnet d’exploitation proposé dans le cahier technique de ce numéro de Caro Canne) de manière à calculer sa marge brute.
• Conserver la trace des mesures de surface effectuées par les techniciens. Toutes ces données aideront à prendre les bonnes décisions, le moment venu.
10 : LES FORMALITES EN TEMPS VOULU
• Déclarer ses prévisions de livraison de canne à l’usine. Grâce à cette déclaration, l’usine vous délivrera votre quota d’apport journalier.
• N’oubliez pas la formalité obligatoire de la déclaration annuelle de surface exploitée auprès du CTICS, en avril-mai.
• Prévoir son AGEA en cas d’investissements importants sur l’exploitation. • Grâce au respect du calendrier de ces formalités, vous éviterez des retards dans le montage des dossiers d’aide.